En deux siècles, le prénom, outil étatique d'identification, est devenu support personnel d'identité tout en obéissant à la mode. Cet ouvrage l'aborde au niveau macrosocial pour étudier l'affaiblissement des identités religieuses, la dilution de caractéristiques liées à la migration ou certaines formes de ségrégation et au niveau microsocial pour comprendre la répartition du pouvoir dans la famille ou le monde du travail à partir des usages quotidiens du prénom.